Powered by RND
PodcastsNewsFRED Film Radio - French Channel

FRED Film Radio - French Channel

Fred.FM
FRED Film Radio - French Channel
Latest episode

Available Episodes

5 of 323
  • “Vivre, mourir, renaître”, interview avec le réalisateur Gaël Morel
    À la 40ème édition de Lovers Film Festival, FRED Film Radio a interviewé le réalisateur Gaël Morel pour parler de “Vivre, mourir, renaître”, film d'ouverture de l'édition 2025. Une histoire d'amour Comment le réalisateur décrirait-il  “Vivre, mourir, renaître” aux auditeurs de FRED Film Radio? “C'est un film qui est d'abord une histoire d'amour”, explique Gaël Morel. “Et j'ai essayé de faire une histoire d'amour qui soit la plus inclusive possible, l'histoire d'un amour d'un fils pour son père, d'un père pour son fils, d'un homme bisexuel pour un homme gay, d'une femme hétérosexuelle pour un homme bisexuel. Et je voulais faire vraiment des variations autour du thème amoureux. Donc moi ce qui prime avant tout dans ce film, c'est vraiment de dire que c'est une histoire d'amour”. La peur du sida “Vivre, mourir, renaître” se déroule dans les années 90. À cette époque, Morel était un jeune homme. Que garde le réalisateur de cette période où la peur du sida était palpable? “Les années 90 c'est particulier parce qu'on savait déjà comment se préserver comme ça de la maladie”, explique Gaël Morel. “Alors ça levait quand même un peu de la peur, mais en revanche il n'y avait aucun traitement, même pas une trithérapie. Donc c'est vrai que si on se savait contaminé, on était quand même un peu anéanti, parce qu'on pensait qu'on allait mourir, ce qui n'était pas toujours le cas non plus, puisque beaucoup de gens ont survécu. Mais c'était quand même très probable comme ça d'avoir la vie écourtée. Donc la peur, ce n'était pas vraiment une peur tangible comme ça, c'était une forme plutôt de peur diffuse, un peu comme une épée de Damoclès. Mais quand on est jeune, c'était une maladie de la jeunesse, le sexe, la fête. Mais quand on est jeune, on a heureusement la chance de penser qu'on est immortel aussi". La représentation de la maladie Il existe d’autres films qui parlent du sida. Lorsque le réalisateur a commencé à écrire le scénario, que voulait-il éviter dans la représentation de la maladie? “Moi je ne suis pas trop d'accord sur le fait qu'il y ait beaucoup de films qui parlent du sida. Je trouve qu'il y en a très peu”, explique Gaël Morel. “Quand on considère le désastre que ça a été à l'échelle humaine, on peut le comparer à une guerre. Il y a énormément de films sur la guerre, et je trouve qu'en comparaison, il y a très peu de films sur le sida. Moi je peux en citer à peine une dizaine. Ce qui est quand même très peu par rapport aux millions de morts. Et dans ces films-là, la plupart s'arrêtent en 1990 et racontent surtout comment tout le monde mourait. Mais il y a très peu, moi je n'en connais presque aucun, de films qui racontent à partir des années 1990 et comment les gens survivent. Parce que pour moi c'est l'un des sujets importants du film, c'est comment on réapprend à vivre quand on vous a dit que vous alliez mourir très vite, très jeune. Donc on a mis un frein à vos projets, à la projection”.
    --------  
    6:27
  • "Reflet Dans Un Diamant Mort", interview avec les réalisateurs Hélène Cattet et Bruno Forzani
    Hélène Cattet et Bruno Forzani sont les auteurs et réalisateurs de "Reflet Dans Un Diamant Mort", un rare film de genre, un noir-espionnage, en compétition officielle au festival de Berlin. la coproduction entre Belgique, Luxembourg et Italie est un plongeon dans le monde des espions des années Soixante, avec toute les références possible à les icônes  du genre européennes aussi, Eurospy e Diabolik pour commencer. Un hommage total à un genre universellement aimé Soit Hélène Cattet que Bruno Forzani ont grandi avec James Bond, et aussi ses correspondants européens. L'envie de faire ce film part de là, et se construit sur une idée de forme nouvelle, de narration et de direction, mois simplifiée de celle des film originaux, et plus surprenante, en partant de la vieillesse de l'héros qui doit revivre son passé. Un film à la vielle manière Hélène Cattet nous raconte aussi que le film a été tourné sans aucune enregistrement de son, toute la partie audio a été reconstruite en montage, come on faisait dans le passé. Effect audio, musiques et aussi les dialogues ont été ajoutés après, avec un travail de 7 mois de montage ,
    --------  
    6:08
  • "L'Effacement", interview avec l'acteur Sammy Lechea
    Sept ans après son superbe premier long-métrage, "En attendant les hirondelles", le réalisateur algérien Karim Moussaoui revient avec "L'Effacement", tiré du roman de Samir Toumi. Dans ce film de coproduction franco-germano-tunisienne projeté en séance spéciale au 21e Festival international du film de Marrakech, l'avenir de la jeunesse algérienne – représentée par le personnage central de Réda joué par Sammy Lechea, un fils à papa bourgeois falot, entièrement soumis au contrôle absolu de ce dernier – semble une notion sclérosée, voire rendue caduque par la férule de la génération des anciens combattants à présent au pouvoir. Le présent s'en trouve de fait vidé de toute substance pour n'être plus qu'une chambre d'écho où notre anti-héros, hagard, n'entend plus qu'un angoissant silence qui happe non seulement tout son devenir, mais tout son être, rendu invisible à lui-même. Sammy Lechea nous parle de l'effacement généralisé de son personnage, avant même qu'il ne perde son reflet, mais aussi de son étrange parcours en forme d'errance et de la signification de sa rencontre avec Malika, incarnée par Zar Amir. Le comédien, qui relève ici le défi significatif de donner chair à un héros omniprésent à l'image mais absolument insondable, dévoile comment il s'y est pris pour composer ce rôle. Nous discutons aussi du balancement de Réda entre éruptions de violence et passivité, de ce que représente le personnage de son frère, de cachettes au fond du jardin, du malaise hérité des générations antérieures, mais aussi de la lueur d'espoir que le comédien aime à entrevoir malgré tout dans ce fascinant récit, finement ouvragé par Moussaoui.
    --------  
    15:15
  • "L'Aiguille", interview avec le réalisateur Abdelhamid Bouchnack
    "L'aiguille", de Abdelhamid Bochnack est l'histoire d'un couple tunisien qui a un bébé intersexuel, et des jours qui passent pendant lesquels le couple doit obligatoirement décider le sexe final de l'enfant. Le film a passé en Compétition au 42ème Torino Film Festival, où il a gagné le prix de la Jurie  pour le Meilleur Scénario et trois prix spéciaux, dont celui de l'Ecole Holden pour l'écriture. Une loi injuste, qui force les familles à une décision difficile et pénible Abdelhamid Bochnack, le réalisateur de "L'Aiguille" nous explique que le film vient de l'existence d'une loi en Tunisie qui ne permet pas aux parents de bébés intersexuels de ne pas decider sur le sex de l'enfant, de ne pouvoir pas attendre le choix directement de l'intéressé, avec l'age majeur. Ce drame est le moteur du film car ce problème est beaucoup plus diffusé qu'on ne pense.
    --------  
    6:33
  • "Un Silence Si Bruyant", interview avec la réalisatrice Emmanuelle Béart
    Emmanuelle Béart a présenté au 42 ème Torino Film Festival le film documentaire, co-dirigé avec Anastasia Mikova, "Un Silence si Bruyant", sur le thème tabou de l'inceste. Un travail très personnel et aussi troublant qui enlève le voile de silence sur la questione des incestes que en France seulement a rejoint des chiffres impressionnante. A' l'occasion de la présentation, l'actrice a aussi reçu le prix Stella Della Mole, que le Musée national du Cinema de Turin donne aux talents du monde du cinéma international pour leurs carrières. Un enfant blessé peut devenir un adulte combattif Une des déclaration plus définitive dans "Un Silence si Bruyant", que Emmanuelle Béart explique très clairement: si on en parle pas on reste dans le sombre et non peut pas en sortir. Les mots guérissent  et il faut trouver le courage de raconter et de dénoncer, car il est le seul moyen pour reprendre à vivre.
    --------  
    3:28

More News podcasts

About FRED Film Radio - French Channel

Bienvenue sur la station FRED en FRANCAIS. Etes-vous un passionné de film / un expert en cinéma / un réalisateur / un acteur / un critique de cinéma / un journaliste / un étudiant en art cinématographique / un organisateur de festival / un producteur / un distributeur / un acheteur de films / un commercial / un publicitaire cinématographique intéressé par le cinéma indépendant ou par les Festivals Cinématographiques ? VOUS ETES AU BON ENDROIT FRED FILM RADIO EST VOTRE RADIO ! FRED a pour objectif de permettre à tous ceux qui ne peuvent pas se rendre aux festivals cinématographiques d’en partager l’expérience comme s’ils y étaient, et de fournir à ceux qui y prennent part, davantage de renseignements circonstanciés et de divertissements ciblés. Si votre langue maternelle est le français, ou si vous le comprenez, VOICI VOTRE CHAINE!
Podcast website

Listen to FRED Film Radio - French Channel, The Daily and many other podcasts from around the world with the radio.net app

Get the free radio.net app

  • Stations and podcasts to bookmark
  • Stream via Wi-Fi or Bluetooth
  • Supports Carplay & Android Auto
  • Many other app features

FRED Film Radio - French Channel: Podcasts in Family

Social
v7.18.1 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 5/12/2025 - 11:48:24 PM