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Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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  • Pourquoi ne faut-il pas consommer trop de protéines ?
    Les protéines sont des nutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Elles interviennent dans la réparation des tissus, la digestion, le transport de l’oxygène via l’hémoglobine, et participent activement à la défense immunitaire. On les retrouve dans une grande variété d’aliments : produits laitiers, viandes, œufs, poissons, légumineuses, céréales… Pourtant, consommer trop de protéines, notamment via les régimes hyperprotéinés ou les produits enrichis (barres, poudres, yaourts), peut présenter des risques réels pour la santé.C’est ce qu’alerte l’Observatoire de la Prévention de l’Institut de cardiologie de Montréal. Dans un article de 2024, il met en garde contre le surdosage protéique, notamment issu des sources animales, qui pourrait augmenter le risque d’accidents cardiovasculaires (AVC). Cette alerte repose sur une étude américaine récente, menée à la fois sur des humains et des souris, qui s’est intéressée aux effets de la leucine, un acide aminé abondant dans la viande, les œufs et les produits laitiers.Les chercheurs ont observé que la leucine stimule une voie biologique appelée complexe mTOR, qui, en s’activant dans certaines cellules immunitaires (les macrophages), favorise la formation de plaques d’athérosclérose. Ces plaques peuvent obstruer les artères et augmenter significativement le risque d’AVC ou de crise cardiaque. Ainsi, consommer un repas très riche en protéines animales (plus de 25 g en une seule fois) serait un facteur aggravant, notamment chez les personnes à risque cardiovasculaire.En France, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) recommande 0,8 g de protéines par kilo de poids corporel et par jour, soit environ 50 à 60 g pour une personne de 70 kg. Or, les données montrent que 85 % de la population dépasse cette dose, et près de 25 % consomment le double. Les chercheurs montréalais conseillent de ne pas excéder 1,4 à 1,5 g/kg/jour, soit 100 g maximum pour un adulte de 70 kg.Il est également essentiel de répartir les apports protéiques au cours de la journée : un excès ponctuel à un seul repas est plus nocif qu’une consommation modérée étalée. Par exemple, un petit-déjeuner avec un peu de fromage, un déjeuner avec une portion de viande, et un dîner végétarien à base de légumineuses permet un équilibre plus sain.En conclusion, si les protéines sont indispensables à la santé, leur excès, surtout d’origine animale, peut nuire aux artères et au cœur. Comme souvent en nutrition, l’équilibre reste la clé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:01
  • Pourquoi la maladie de La Peyronie déforme-t-elle le pénis ?
    La maladie de La Peyronie est un trouble médical qui affecte le pénis et provoque une courbure anormale lors de l’érection. Cette affection, souvent source d’anxiété et de gêne, touche environ 1 homme sur 100, surtout après 40 ans, mais sa fréquence est probablement sous-estimée en raison du tabou qui l’entoure.Le nom de la maladie vient de François Gigot de La Peyronie, chirurgien du roi Louis XV, qui fut le premier à la décrire au XVIIIe siècle. Elle se caractérise par la formation de tissu cicatriciel, appelé plaque fibreuse, dans l’enveloppe du pénis, connue sous le nom de tunica albuginea.Comment cela fonctionne-t-il ?Le pénis est constitué de deux cylindres appelés corps caverneux, entourés par la tunica albuginea. Lors d’une érection, ces corps se remplissent de sang et s’élargissent, mais pour que le pénis se redresse correctement, la tunica doit rester souple et élastique.Dans la maladie de La Peyronie, des fibroses (zones de tissu durci) se forment dans cette enveloppe. Elles empêchent la tunica de s’étirer uniformément, ce qui entraîne une courbure, voire une déformation du pénis lors de l’érection. Plus la plaque est rigide ou étendue, plus la courbure est marquée.La direction de la courbure dépend de l’emplacement de la plaque :Si elle est sur la face supérieure : le pénis se courbe vers le haut.Si elle est sur le côté : il se penche latéralement.Dans de rares cas, la plaque se trouve tout autour, provoquant un rétrécissement en forme de "sablier".Quelles sont les causes ?La cause exacte reste inconnue, mais plusieurs facteurs de risque sont identifiés :Traumatismes répétés lors des rapports sexuels (même mineurs),Prédispositions génétiques,Maladies du tissu conjonctif, comme la maladie de Dupuytren (déformation de la main),Vieillissement naturel des tissus,Certaines carences en vitamines, comme la vitamine E, ont aussi été évoquées.Quelles sont les conséquences ?La maladie de La Peyronie peut provoquer :Douleurs lors de l’érection (surtout au début),Difficultés à avoir des rapports sexuels en raison de la déviation,Troubles de l’érection, dans environ 30 % des cas,Un impact psychologique important : honte, perte de confiance, dépression.Existe-t-il des traitements ?Oui, mais ils dépendent de la gravité. Les formes légères peuvent être surveillées. Des traitements médicamenteux, comme la collagénase, peuvent réduire la plaque. En cas de courbure sévère, une chirurgie correctrice est envisagée. Une prise en charge psychologique peut aussi être utile.En somme, la maladie de La Peyronie est une affection réelle, parfois handicapante, mais prise au sérieux par la médecine moderne, avec des options thérapeutiques disponibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:09
  • Le pain complet est-il meilleur pour la santé que le pain blanc ?
    C’est une question que beaucoup se posent au moment de passer au rayon boulangerie : faut-il choisir le pain blanc, moelleux et classique, ou le pain complet, souvent jugé plus rustique ? D’un point de vue nutritionnel, la réponse est claire : le pain complet est généralement meilleur pour la santé. Voici pourquoi.Le pain blanc est fabriqué à partir de farine raffinée, dont on a retiré le son (la couche extérieure du grain) et le germe (la partie nutritive). Ce procédé donne une texture plus légère, mais prive le pain de fibres, vitamines et minéraux essentiels. À l’inverse, le pain complet est issu de farine intégrale, contenant toutes les parties du grain. Résultat : il est bien plus riche en nutriments.Selon les données de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES), 100 grammes de pain complet contiennent en moyenne 6 à 7 g de fibres, contre 2 à 3 g seulement pour le pain blanc. Or, les fibres jouent un rôle clé dans la régulation du transit intestinal, la satiété (ce qui aide à limiter le grignotage) et même dans le contrôle de la glycémie. En ralentissant la digestion, elles évitent les pics de sucre dans le sang que provoque souvent le pain blanc.Une étude scientifique publiée dans le British Journal of Nutrition en 2017 par Y. Benítez-Páez et ses collègues a démontré que la consommation régulière de pain complet améliore la diversité du microbiote intestinal, ce qui est associé à un système immunitaire plus robuste et à une réduction des inflammations chroniques. Les chercheurs ont suivi deux groupes de participants pendant 8 semaines : ceux qui mangeaient du pain complet ont vu une augmentation significative de certaines bactéries bénéfiques, comme Bifidobacterium et Lactobacillus, par rapport au groupe pain blanc.De plus, les céréales complètes sont associées à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires. Une méta-analyse de 2016 publiée dans The BMJ, regroupant 45 études, a montré qu'une consommation élevée de céréales complètes (dont le pain complet) est liée à une diminution de 22 % du risque de maladie cardiaque et à un taux de mortalité global réduit.Cela dit, il faut rester vigilant : tous les pains "complets" ne se valent pas. Certains pains industriels utilisent de la farine blanche enrichie de son, ce qui ne reproduit pas les bienfaits du grain entier. Privilégiez les pains portant la mention "farine complète" ou "farine intégrale", de préférence bio, et fabriqués par des boulangers artisanaux.En résumé, pour votre santé digestive, cardiovasculaire et métabolique, le pain complet l’emporte haut la main sur le pain blanc. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:38
  • Pourquoi les cheveux frisent-ils ?
    La forme de nos cheveux — raides, ondulés ou frisés — est déterminée par une combinaison de facteurs génétiques, anatomiques et biochimiques. Si certains cheveux tombent droits comme des baguettes, d’autres s’enroulent en spirales serrées. Mais pourquoi cette diversité ? Et qu’est-ce qui provoque la "frisure" des cheveux ?Tout commence au niveau du follicule pileux, c’est-à-dire la petite cavité dans laquelle le cheveu pousse. Chez les personnes aux cheveux raides, le follicule pileux est implanté droit dans le cuir chevelu et a une forme parfaitement ronde. En revanche, chez les personnes aux cheveux frisés, le follicule est légèrement incliné et de forme ovale ou aplatie. Cette différence anatomique détermine la direction dans laquelle les cellules produisant le cheveu s’organisent, influençant ainsi la courbure du cheveu au fur et à mesure de sa croissance.La structure même du cheveu joue aussi un rôle crucial. Un cheveu est constitué de trois couches : la cuticule (la couche externe protectrice), le cortex (la partie centrale riche en kératine), et parfois une médulla (au centre, dans certains cheveux). Le cortex contient des fibres de kératine organisées en faisceaux. Chez les cheveux frisés, ces faisceaux ne sont pas répartis uniformément : ils sont davantage concentrés d’un côté, ce qui crée une tension asymétrique et une tendance naturelle à s’enrouler.Sur le plan moléculaire, la kératine – protéine principale du cheveu – est stabilisée par des liaisons disulfure, qui relient les atomes de soufre de deux acides aminés cystéines. Ces ponts chimiques jouent un rôle central dans la forme du cheveu. Plus ces ponts disulfures sont nombreux et répartis de façon asymétrique, plus le cheveu a tendance à se recourber. C’est d’ailleurs sur ce principe que reposent les traitements de lissage ou de permanente : ils brisent puis reforment artificiellement ces ponts pour modifier la structure du cheveu.Les facteurs génétiques sont bien entendu déterminants. Des gènes comme TRICHOHYALIN (TCHH) ou EDAR ont été identifiés comme influençant la forme du cheveu. Leur expression varie selon les individus et les populations, expliquant les différences ethniques dans la texture capillaire.Enfin, des facteurs environnementaux — humidité, chaleur, produits capillaires — peuvent influencer temporairement la frisure. Par exemple, par temps humide, les cheveux frisés deviennent souvent plus volumineux. Cela s'explique par l’absorption de l’eau qui perturbe les liaisons hydrogène à l’intérieur du cheveu, accentuant sa courbure naturelle.En résumé, si les cheveux frisent, c’est grâce (ou à cause) d’une combinaison complexe entre anatomie du follicule, structure de la kératine et génétique, modulée parfois par l’environnement. Un phénomène aussi courant que fascinant, au croisement de la biologie, de la chimie et de l’héritage ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:47
  • L’abus de chocolat peut-il vraiment provoquer une crise de foie ?
    En période de fêtes ou après un excès de sucreries, on entend souvent dire : « J’ai fait une crise de foie ! » Ce terme, bien qu’ancré dans le langage courant, ne correspond pourtant à aucune entité médicale clairement définie. Mais alors, l’abus de chocolat peut-il réellement causer des troubles hépatiques ? Et qu’entend-on exactement par « crise de foie » ?Sur le plan médical, la "crise de foie" n'existe pas en tant que diagnostic reconnu. Ce que l’on désigne par cette expression regroupe en réalité un ensemble de symptômes digestifs : nausées, vomissements, maux de ventre, lourdeurs, ballonnements, parfois maux de tête. Ces désagréments surviennent souvent après un repas très riche en graisses ou en sucres, comme c’est le cas avec une surconsommation de chocolat.Le foie, pourtant, est rarement le véritable coupable. Organe multitâche, il joue un rôle clé dans le métabolisme des nutriments, la détoxification et la régulation hormonale. Il est aussi extrêmement résistant et peu susceptible d’être perturbé par une simple orgie de chocolat — sauf en cas de pathologie préexistante.Les symptômes associés à la "crise de foie" proviennent en fait surtout du système digestif supérieur : estomac, pancréas, vésicule biliaire. Le chocolat est riche en graisses saturées, en sucres et en méthylxanthines (comme la théobromine et la caféine), des substances qui stimulent la sécrétion gastrique et peuvent ralentir la vidange de l’estomac. Résultat : sensation de lourdeur, nausées, voire reflux gastro-œsophagien.Par ailleurs, les personnes sensibles peuvent ressentir une fatigue importante après une consommation excessive de chocolat. Ce phénomène est dû à la fluctuation rapide de la glycémie (taux de sucre dans le sang), qui peut entraîner un "effet rebond" : après un pic d’énergie, une sensation de malaise ou de somnolence peut apparaître. Encore une fois, le foie n’est pas directement en cause, mais le déséquilibre métabolique généré par l’excès alimentaire peut le solliciter davantage.En revanche, chez les individus souffrant de maladies hépatiques chroniques (comme la stéatose hépatique ou l’hépatite), une alimentation trop riche en graisses ou en sucres peut aggraver l’état du foie. Mais il ne s’agit pas d’un effet immédiat ni d’une "crise" à proprement parler.En conclusion, le chocolat n’attaque pas directement le foie, mais un excès peut provoquer un inconfort digestif interprété à tort comme une "crise de foie". Pour éviter ces désagréments, mieux vaut savourer le chocolat avec modération… et ne pas accuser trop vite ce pauvre foie, souvent victime d’une mauvaise réputation ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:32

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